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Martial
Romànko
.....presse ciné concert... |
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Improvisations
et creations sur films muets
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Comment
décrire, retracer par des mots la magie et la force de ce duo d'un
soir : Serguei Eisenstein aux images et Martial Romanko au piano et à
la voix. Conjugaison exaltante d'un passé et d'un présent,
d'un sommet cinématographique et d'un jeune créateur. C'est
dans cette invitation au voyage - située à l'époque
de la première révolution russe de 19O5 à Odessa
- que Sergueï Eisenstein réalise en 1925 son chef d'uvre
" le cuirassé Prince Potemkine ". Dans ce voyage, Martial
Romanko s'est profondément immergé embarqué de plein
pied, fondu musicalement, imbriqué rythmiquement, " symbiosé
" psychiquement dans un corps à corps serré de sa musique,
des images et du sens. C'est dans un " continuum " sonore sans
faille (le film dure une heure quinze) que sa verve créatrice,
sa rare palette émotionnelle, ses puissances, douceurs et fluidités
au piano, son chant nous poussent encore plus loin dans l'image, au cur
du drame. Drame aussi de la célébrissime scène de
la descente d'escalier où Martial Romanko dans l'enfilade de sa
prégnante montée de voix tsigane sur fond d'arme, pratique
l'estompe jusqu'aux simples notes de sa berceuse
au berceau
En seconde partie, le musicien a choisi l'accordéon pour saluer
le premier film d'Eisenstein. Très court métrage, "
clin d'il dédié au théâtre " traité
musicalement avec humour décontraction et légèreté.
Dans une note biographique Eisenstein souligne : " Je suis prêt
à payer le charme de l'excessif et du suraigu dans un domaine par
des manques et des défaillances dans un autre. " Il y a bien
eu ce soir le charme mais sans les manques et sans les défaillances
! ... Quelques mots attrapés au vol, glanés sur le vif :
" - Je n'oublierai de ma vie cette soirée
-un rêve,
mais fort !... - C'est trop sympa ici maintenant, je viens tout le temps
" - Il a le battement de cur de Keith Jarret dans son
piano- J'aurais aimé que la voix dure, quelle voix - C'est la première
fois que je vois ça au ciné ! - Un vrai film, une vraie
musique un vrai rêve quoi ! Ce quartier change depuis que le cinéma
revit. -Les accents à la Rachmaninov super ! - C'est de la force
de Bill Evans ... "
La ville ! Eh bien la ville, a de la chance
d'avoir son vieux Comoédia qui frétille de vie
et
d'envies.
"
(F Glibert - la Marseillaise- SETE) "
inclassable, le musicien Martial
Romanko, présente en trois concerts la palette complète
de ses talents. Avant hier dans une ambiance très conviviale au
cinéma Comoedia, il jouait les doublures d'Harold Lloyd pour accompagner
l'irrésistible" Monte la dessus" (1923). Claviers, percussions
et accordéon créaient des atmosphères contrastées.
Un travail d'artiste ! ... " "
le Comoédia un moment
de bonheur, vendredi 21 h " le caméraman" avec Buster
Keaton a été projeté, accompagné au piano
en direct, par Martial Romanko. La grande salle, bien remplie a vibré
de bonheur pendant près de deux heures. En bonus et en première
partie, nous avons eu un court métrage de Keaton, hilarant, délicieux
comme une mise en bouche dans un t restaurant
gastronomique. Puis ce fut le caméraman. Et là j'ai eu le
sentiment d'entre dans une 4 e dimension. Un soir de XXIe siècle,
un film muet" sonorisé" par un pianiste respirant le
film, et sensible, et sentir une salle comblée
Chapeau !
Et je n'ai pas été le seul à apprécier. A
la sortie nombreuses personnes tenaient à remercier Jean Pierre
Louvel (responsable du Comoedia) qui les remerciant à son tour
d'être venus. Merci, merci, merci, c'était le mot de la fin
de cette soirée de bonheur simple
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